5 oiseaux endémiques de la Nouvelle-Zélande

Comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande possède une faune très riche et notamment de nombreuses espèces d’oiseaux qui ne sont visibles que sur son territoire. En voici cinq très différents.

Les kiwis

Avec son nom amusant et son physique de poule sauvage, le kiwi est sans doute l’oiseau le plus connu de Nouvelle-Zélande. Il existe en fait cinq espèces réparties sur les deux îles : le kiwi d’Okarito, le kiwi de Mantell, le kiwi d’Owen, le kiwi roa et le kiwi austral. Animaux nocturnes, ces oiseaux ne volent pas et constituent donc des proies faciles pour les prédateurs.

Heureusement, des sanctuaires dédiés à leur sauvegarde ont été créés et Saïga vous propose de découvrir celui de Pupu Rangi Nature Sanctuary de l’intérieur ! Grâce aux actions de protection, les populations de kiwis d’Okarito et de kiwis de Mantell augmentent !

Le takahé

Très menacé, il existait autrefois deux espèces de takahés mais celle de l’île du nord est présumée éteinte puisqu’aucun individu n’a été observé depuis le 19ème siècle. En revanche, le takahé de l’île du sud a été redécouvert en 1948 et fait depuis l’objet de nombreuses attentions. En 2014, il ne restait que 80 individus mais différentes actions ont permis de remonter l’espèce à 200 oiseaux en 2016 !

Le pigeon de Nouvelle-Zélande

Et oui, la Nouvelle-Zélande a sa propre espèce de pigeons. En revanche, il s’agit d’un oiseau forestier et non citadin comme chez nous. Plus connu sous le nom de Carpophage de Nouvelle-Zélande, ce pigeon a la particularité d’avoir un vol très bruyant et d’être plutôt répandu. Pensez-donc à lever la tête si vous entendez des battements d’ailes rapides !

Le tomtit

Le tomtit, aussi appelé miro mésange en français, est un oiseau plutôt répandu dans le pays mais attention, les individus de l’île du nord ont le ventre blanc tandis que ceux de l’île du sud présentent un ventre jaune. Une tâche blanche discrète au-dessus du bec est le signe du genre Petroica. C’est un oiseau plutôt forestier, bien que sur l’île d’Auckland il fréquente la végétation côtière. Enfin, l’espèce commune ne doit pas être confondue avec Petroica dannefaerdi, le tomtit des îles Snares, situées au sud de la Nouvelle-Zélande, et qui, lui, est entièrement brun voire noir.

Le tui

C’est un des passereaux les plus célèbres de Nouvelle-Zélande et pour cause : le tui est capable d’imiter les chants de nombreux autres oiseaux et c’est un grand bavard ! Autre particularité, il possède deux touffes de plumes blanches au niveau du cou qui lui valent le nom de « tui cravate » en français. Parfois qualifié de robotique ou grinçant, son chant est cependant très varié.

En voici un exemple :

Retrouvez tous nos voyages à la rencontre de la faune.