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Braconnage pendant la Covid-19 : cas d’école avec le Kenya

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Si la pandémie a bouleversé notre quotidien à tous, elle a aussi chamboulé celui des animaux sauvages. Absence des touristes, confinement des chasseurs, fermeture des frontières et des transports… Cette période un peu particulière a forcément eu un impact sur le braconnage. Mais dans le bon sens ou le mauvais ? Exemple avec le Kenya.

 

La population des éléphants du Kenya en hausse en partie grâce à la Covid

Le 12 août 2020, le jour de la Journée mondiale de l’éléphant, le Ministre du tourisme du Kenya, Najib Balala, a annoncé que la population d’éléphants de son pays avait doublé au cours de ces trente dernières années. Un taux de braconnage particulièrement bas cette année qui est le résultat d’une politique plus dure à l’égard des braconniers menée depuis deux ans maintenant, mais pas seulement. D’après les chiffres officiels, pour le moment sept éléphants auraient été tués par des braconniers en 2020 contre 34 en 2019 et 80 en 2018. Et outre la répression du gouvernement kenyan, c’est la Covid-19 et ses conséquences sur les transports qui auraient permis cette baisse spectaculaire.

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Elephanteau dans la savane © Renaud Fulconis

 

Difficulté d’acheminement et baisse du braconnage

L’équation est simple. Dans le braconnage criminel – en général celui qui est le plus actif sur le marché de l’ivoire et de la corne de rhinocéros – il y a un commanditaire, un groupe criminel et enfin des petits trafiquants. Si ces derniers sont souvent ceux qui se font arrêter, c’est bien entendu aux deux autres maillons de la chaîne qu’il faut en vérité s’attaquer. Or, grâce au confinement décrété dans les différents pays touchés par la pandémie, les groupes criminels n’ont plus eu les moyens d’acheminer leurs marchandises jusqu’à leur commanditaire. Ce qui a provoqué forcément une baisse du braconnage sur place.

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© Renaud Fulconis

 

La pandémie et ses ravages économiques

Mais dans le même pays, la pandémie de Covid-19 a aussi causé un important manque à gagner avec l’absence de touristes. En effet, le pays africain est la destination phare des safaris animaliers et des voyageurs qui rêvent tous de photographier le Big Five (lion, léopard, éléphant, rhinocéros et buffle). Le poids du secteur dans l’économie nationale est croissant : le tourisme a bondi de plus de 37 % entre 2017 et 2018 avec la venue de près de deux millions de touristes étrangers. Un marché qui représentait en 2019 la somme de 1,61 milliard de dollars et près d’un million d’emplois.

Mais l’année 2020 devrait être beaucoup moins bonne. « Avant même l’apparition officielle du virus au Kenya mi-mars, le tourisme, un des piliers de l’économie kenyane, a été touché de plein fouet par des annulations en janvier et février, notamment venues de marchés cruciaux comme la Chine, l’Europe et les États-Unis », explique l’AFP. En plus de toucher les réserves privées et les parcs nationaux, ce manque à gagner touche violemment les Masaï. Traditionnellement, cette ethnie kenyane gagne sa vie grâce à l’élevage, mais depuis déjà quelques décennies, elle survit en grande partie grâce au tourisme. Elle retire un salaire d’emplois comme guides ou gardes dans les lodges ou encore de la vente d’artisanat caractéristique aux Masaï comme les bracelets.

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Des femmes Masaï en tenue traditionnelle © Renaud Fulconis

 

L’augmentation du braconnage de subsistance

Le ministre du tourisme annonçait en juillet un manque à gagner de près de 664 millions d’euros pour le pays. Un chiffre qui a une autre conséquence pour le crime contre la vie sauvage : l’augmentation du braconnage de subsistance. Interrogé par le journal Espèces Menacées.fr, Sergio Lopez, fondateur de l’association Wildlife Angel qui forme les rangers en Afrique, confirme : « Le braconnage d’espèces pour le marché intérieur africain a augmenté. Buffles, antilopes… toutes les espèces de viande de brousse ont été davantage braconnées ». En effet, avec l’absence de touristes et la réduction des équipes de rangers dans les parcs, les cas de braconnage se sont multipliés. La viande de brousse est bien entendu illégale mais face au chômage croissant et à la crise financière, les communautés locales n’ont pas eu d’autres choix pour se nourrir.

 

En savoir plus :

  • "Au Kenya, le désastre du tourisme au temps du coronavirus" - article paru dans Le Monde le 30 juin 2020.
  • "Le Kenya réussit sa politique anti-braconnage et double le nombre d’éléphants en 30 ans" - article reprenant la dépêche AFP, paru dans Vivafrik le 14 août 2020.
  • Voyages nature en Afrique de l'est et Australe pour la protection des tortues, des lémuriens et des gorilles.
Publié le 02 nov. 2020 à 14:11
http://www.snsm.org/
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