Quand on pense aux bonobos, c’est généralement la liberté qu’ils expriment dans leur sexualité qui nous vient en premier. Cet aspect de leur comportement est en effet celui qui retient l’attention, tant les médias n’ont cessé de l’évoquer avec parfois de larges exagérations. Pourtant, hormis cet aspect de leur comportement, les bonobos restent assez mal connus du grand public. Un voyage Saïga République démocratique du Congo, pays où l'espèce est endémique, nous donne une occasion de les mettre en lumière.
Début décembre, un groupe Saïga rentrait d’un séjour de quinze jours dans l’Himalaya indien, au Ladakh. L’objectif de ce voyage était de dénicher la panthère des neiges, l’un des carnivores les plus charismatiques et dont les observateurs sont encore peu nombreux. Car la voir se mérite ! Le petit groupe composé de quatre personnes, accompagné par Renaud Fulconis, responsable de Saïga et une équipe de pisteurs indiens conduite par Jigmet, a installé son camp à 4100 mètres d’altitude. Plusieurs jours durant, ses membres ont arpenté les pistes en altitude et scruté chaque ligne de crête ou rocher, pour finalement réussir à observer celle qu’on surnomme le fantôme des montagnes.
Situé sur la côte nord-est de l’Amérique du Sud, le département d’une superficie de 83 856 km2 est recouvert sur plus de 95 % de sa surface par la forêt amazonienne. Ce qui frappe les passagers des avions survolant la Guyane, c’est l’uniformité du paysage. L’impression de planer sur un gigantesque champ de brocolis aux infinités de teintes de couleur verte. Un département abritant une vingtaine d’ethnies possédant chacune sa langue propre, et une infinité d’espèces animales et végétales.
Si chacun de nous peut décrire un rhinocéros, nos connaissances sur le sujet se limitent le plus souvent à : un gros mammifère gris avec une corne, ou peut-être deux. C’est sans conteste mieux que rien ! Cet animal charismatique est cependant bien loin de ne se limiter qu’à cette modeste description. Nous avons pensé qu’il n’est jamais trop tard pour remettre sur lui un coup de projecteur.
Anne-Camille est une biologiste française. Elle s’est spécialisée dans l'étude du comportement animal appliqué à la conservation in-situ* des espèces menacées. En 2004, elle conduit pour une organisation internationale, ses premières recherches sur l'écologie de l'hémione (Equus hemionus) ou âne sauvage de Mongolie, dans le sud-ouest du pays. Elle décide ensuite d'initier son propre projet de conservation dans une autre région de cet immense pays, bordé par la Chine et la Russie. Un pays par ailleurs grand comme trois fois la France, et d’une densité d’à peine plus de 2 habitants par kilomètre carré, contre 122 dans l’hexagone. Elle souhaite orienter ses actions là où la population de l'hémione de Mongolie est la plus concentrée, mais où aucune action de conservation n'avait encore été mise en place. L'association Goviin Khulan a ainsi été créée en 2007 afin de gérer les activités de ce projet de conservation. Les principaux enjeux actuels pour les espèces sauvages en Mongolie sont similaires à ceux de nombreuses espèces de mammifères, dans de nombreux pays : braconnage, compétition avec le bétail pour l'accès aux ressources naturelles, diminution, fragmentation, dégradation et pollution des habitats et possibles hybridations avec des espèces proches.