Sans conteste, le gorille est associé à la force. Ce n’est pas sans raison, qu’il s’agisse du nom donné à ceux qui protègent les personnalités, ou filtrent les entrées des boîtes de nuit. Le gorille, c’est aussi King Kong, capable de jeter au sol les avions depuis le sommet de l’Empire State Building. Le gorille pourtant, c’est surtout la force tranquille. Un animal fascinant dont les médias parlent souvent. Il est présent en Ouganda notamment. Une destination où les voyageurs de Saïga partent cet été encore à sa rencontre. L’occasion d’évoquer dans cet article cet animal fascinant.
En février 1990, l’association HELP (Habitat Écologique et Liberté des Primates) voit le jour. Elle est l’initiative d’Aliette Jamart, une Française installée en République du Congo, et qui décide de venir en aide aux chimpanzés et à d’autres primates du zoo de Pointe-Noire. Les conditions de captivité des animaux étaient alors déplorables. Les premiers individus recueillis chez elle sont ensuite rejoints par d’autres, issus du trafic illégal. Le gouvernement congolais met en 1991 à sa disposition un site de trois îles recouvertes de forêts, au nord de la capitale. C’est ainsi que naît le sanctuaire de Conkouati. En 1996, les îles accueillent les premiers chimpanzés jamais relâchés dans leur milieu naturel. Cette incroyable aventure commençait alors. HELP est en mesure d’accueillir de nouveaux visiteurs dans des infrastructures rénovées récemment dans le cadre de voyages proposés par Saïga. L’occasion d’échanger avec Nina Giotto, la directrice exécutive de HELP Congo.
Quand on pense aux bonobos, c’est généralement la liberté qu’ils expriment dans leur sexualité qui nous vient en premier. Cet aspect de leur comportement est en effet celui qui retient l’attention, tant les médias n’ont cessé de l’évoquer avec parfois de larges exagérations. Pourtant, hormis cet aspect de leur comportement, les bonobos restent assez mal connus du grand public. Un voyage Saïga République démocratique du Congo, pays où l'espèce est endémique, nous donne une occasion de les mettre en lumière.
Début décembre, un groupe Saïga rentrait d’un séjour de quinze jours dans l’Himalaya indien, au Ladakh. L’objectif de ce voyage était de dénicher la panthère des neiges, l’un des carnivores les plus charismatiques et dont les observateurs sont encore peu nombreux. Car la voir se mérite ! Le petit groupe composé de quatre personnes, accompagné par Renaud Fulconis, responsable de Saïga et une équipe de pisteurs indiens conduite par Jigmet, a installé son camp à 4100 mètres d’altitude. Plusieurs jours durant, ses membres ont arpenté les pistes en altitude et scruté chaque ligne de crête ou rocher, pour finalement réussir à observer celle qu’on surnomme le fantôme des montagnes.
Situé sur la côte nord-est de l’Amérique du Sud, le département d’une superficie de 83 856 km2 est recouvert sur plus de 95 % de sa surface par la forêt amazonienne. Ce qui frappe les passagers des avions survolant la Guyane, c’est l’uniformité du paysage. L’impression de planer sur un gigantesque champ de brocolis aux infinités de teintes de couleur verte. Un département abritant une vingtaine d’ethnies possédant chacune sa langue propre, et une infinité d’espèces animales et végétales.